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LES VACCINATIONS

Démarré par redKas, Février 07, 2023, 07:28:53 PM

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redKas

LES VACCINATIONS

I/ INTRODUCTION
Les maladies infectieuses sont responsables de plus des 2/3 des 12 millions de décès annuels
parmi les enfants de moins de 5 ans , dans le monde .Pour faire face à cette situation l'Algérie a
adhéré au programme élargi des vaccinations (PEV) lancé par l'OMS en 1977 .
1/Définition
Un vaccin est une préparation antigénique qui introduite dans l'organisme d'un sujet réceptif à un
maladie donnée , provoque chez ce sujet une réaction immunitaire protectrice contre cette maladie
2/Objectifs
La vaccination est l'une des principales interventions de santé publique qui prévienne la morbidité
et la mortalité infantiles.
La protection induite par la vaccination peut-être :
- directe et individuelle : elle repose sur l'immunité post-vaccinale
- indirecte et collective : elle repose sur la réduction de la transmission interhumaine au sein d'une
collectivité par une immunité dite « de troupeau ».
Selon les maladies considérées, l'objectif de la vaccination peut être :
- l'élimination de la maladie (absence de cas dans une région géographique définie pendant une
période suffisamment longue), voire son éradication (disparition de l'agent infectieux au niveau
mondial). Ces objectifs sont envisageables pour certaines maladies infectieuses virales comme la
variole, la rougeole et la poliomyélite dont la transmission est strictement inter-humaine . et pour
lesquelles la vaccination avec un taux élevé de couverture permet, sans nécessiter de rappels,
l'arrêt de la circulation de l'agent infectieux.
- le contrôle de l'infection dans une population donnée, particulièrement à risque. C'est le cas des
maladies infectieuses bactériennes comme la diphtérie et le tétanos qui nécessitent des rappels
itératifs pour maintenir une immunité durable. La protection individuelle est ici essentielle pour
réduire le nombre de cas. Lorsque la transmission interhumaine de l'agent infectieux est
importante, comme pour la coqueluche, les rappels tardifs chez l'adolescent et l'adulte permettent
d'installer une immunité collective de troupeau, réduisent la circulation du germe et protègent les
jeunes nourrissons les plus fragiles d'une contamination de leur entourage (stratégie du «
cocooning »)
II/BASES IMMUNOLOGIQUES DES VACCINATIONS


La réponse immune ressemble à celle induite par les agents infectieux etprocède ainsi
de plusieurs étapes successives mettant en jeu l'immunité cellulaire et humorale.
1/Immunité non spécifique
Elle est caractérisée par un réaction inflammatoire avec intervention de cellules phagocytaires , du
système complément et de différents médiateurs chimiques.
Les macrophages issus de la lignée monocytaire interviennent à tous les niveaux de la réponse
immunologique :
-Ils sont capables de transformer certains antigènes pour les rendre reconnaissables
par les lymphocytes
-Ils interviennent comme modérateurs de la coopération entre les lymphocytes B et T
-Ils produisent des prostaglandines E2qui ont un effet suppresseur sur la réponse
immune et l'interleukine I qui active certaines fonctions du lymphocytes T.
2/ Immunité spécifique
2.1/Immunité humorale
La réponse humorale correspond à la fabrication d'anticorps par les lymphocytes B et les
plasmocytes : immunoglobulines de classe IgG, IgA et IgM. Le premier contact avec l'antigène
produit une réponse anticorps dite primaire qui met en jeu la synthèse rapide des IgM puis,la
synthèse plus lente des IgG et IgA et la production de cellules B mémoires. Tout contact ultérieur
générera, par la mise en jeu des cellules mémoires, une réponse dite secondaire, plus rapide, plus
intense et spécifique, faite d'emblée d'IgG et IgA.
2.2/Immunité cellulaire
La réponse cellulaire fait intervenir les cellules T CD4+ et CD8+ dans leurs actions spécifiques,
cytotoxicité cellulaire, activation des cytokines, mais également dans le cadre d'une coopération
entre ces mêmes cellules (activations réciproques) qui contribue à renforcer la réponse
immunitaire.
2.3/Immunité mixte
L'interaction entre les deux systèmes de fait par l'intermédiaire de facteurs spécifiques ou non
spécifiques de l'antigène capable d'exercer des effets régulateurs positifs sur les lymphocytes. Les
lymphocytes T Helper activent le différenciation des lymphocytes B en plasmocytes .
3/Réponse immunitaire
La réponse immunitaire à un premier contact avec un antigène est dite primaire. Lors d'un contact
ultérieur avec le même antigène , la réponse est rapide et intense . Il s'agit d'une réponse
secondaire due à la présence des cellules sensibilisées ayant gardé la mémoire antigénique
3.1/ Réponse primaire
On peut distinguer schématiquement, 3 périodes après une première injection :
· Période de latence : Elle se situe entre l'injection vaccinale et l'apparition des AC et varie entre
24h et 02 semaines , en fonction de la nature , de la forme et de la dose de l'antigène utilisé .
· Période de croissance : dés la fin de la période de latence, on assiste à une croissance
exponentielle des AC, avec un maximum allant de 04 jours à 04 semaines .
La production d'Ig M précède celle des Ig G ;
· Période de décroissance : le taux des Ac décline rapidement puis lentement .
3.2/Réponse secondaire
La réintroduction de l'antigène déclenche une réponse de type secondaire, caractérisée

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